Viens jouer avec moi ~

On n'a qu'une seule vie, alors pourquoi la gâcher ? Tes longs et soyeux crins chocolat se soulèvent au rythme de ton trot cadencé, souple, élégant. Les oiseaux chantent, le ciel est d'un bleu limpide où brille un soleil printanier, qui réchauffe et fait briller ta robe dorée. Tu secoues tes crins en frissonnant de plaisir. Il n'y a rien de plus beau que d'être libre, que d'être sur ses Terres, avançant sans craintes. Tu allonges tes foulées, les oreilles pointées en avant, les naseaux dilatés, tes yeux bleu intenses pétillants de vie. Très vite, ton trot rapide se transforme en triple galop. Tu fonces telle la flèche. Tes crins volent derrière toi, tu savoures la sensation du vent qui fouette ton corps. Tes membres martèlent l'herbe tendre, plus rapides que la libellule battant des ailes. Tu traverses tes Terres sans te fatiguer, galopant, libre comme le vent. Tu entends le cri d'un aigle dans le ciel. Ce cri, tu le reconnaîtrais entre milles. Tu lèves la tête et hennit à l'intention de la jeune femelle aigle.

Depuis que tu es née, tu vis en compagnie d'un aigle, l'ami de ton père. Cette jeune femelle, née peu après toi, est sa fille. Son plumage brun et or s'assortit à merveille avec ta robe. Est-ce un signe du destin ? La jeune aigle replie ses ailes et entame une descente vers ta droite. Soudain, elle déplia ses immenses ailes brunes claires, frôla le sol et s'éleva de quelques mètres plus haut avant de se mettre à te tourner autour en poussant un cri joyeux. Tu lui réponds par un hennissement non moins ravi et allonges encore tes foulées. Ton amie s'élève dans le ciel d'un battement d'ailes. Durant un moment, seul le roulement de tes sabots retentissait parmi le vent et les chants des oiseaux. Soudain, tu sens un courant d'air et quelque chose te frôla la croupe, puis le flanc. L'aigle qui étais redescendue de l'azur t'avait rattrapée et volait tout contre toi, à la hauteur de ton garrot. Côte-à-côte, vous filiez telles le vent, ne faisant plus qu'un. Tu avais surnommée ton amie rapace Petite Or, car au soleil son plumage brun clair devenait or. D'ailleurs, sur son cou, sur son dos et sur ses ailes, elle avait quelques plumes dorée.

Tu arrivais à pleine vitesse sur la Butte de Terre d'où Spirit et les autres anciens Chefs avaient tous surveillés leur Troupeau. Désormais, tu y surveillais la Harde de l'Est. Au dernier moment, tu plantais tes sabots dans le sol et te cabrais en hennissant de joie. Petite Or décris quelques cercles autour de toi avant de repartir dans un gracieux battement d'aile.

« A bientôt, mon amie... » murmurais-tu doucement.

Emy était partie vers les Terres de l'Est, l'endroit ou se trouve les terres d'une des deux hardes du Far-West. Elle avait envie d'explorer un peu cet endroit qu'elle connait plutôt mal et puis elle commençait a s'ennuyer la ou elle était. Elle avançait au petit trot et s'enfonçait petit a petit au milieu des terres de la harde de chevaux. Jamais elle n'a eu envie de rejoindre l'une des hardes. Elle aime beaucoup trop sa liberté. Soudain une jument apparut en haut d'une colline non loin de la jument baie tacheté. Cette jument semble alezan ou en tout cas une couleur jaune clair avec des crins marrons. Elle galope a toute allure suivie d'un aigle brun. Fasciner par ce spectacle incroyable, Emy regarda la jument étrangère et sa camarade volante galoper a toute allure avant de s’arrêter en haut d'une colline ou l'aigle s'éloigna a coup d'aile. La colline en question se trouvait devant Emy. Curieuse, elle s'approcha doucement de l'autre jument avant de s’arrêter en sentant une odeur particulière. Celle de plein de chevaux différent. L'appaloosa su aussitôt que la harde se trouvait derrière la colline et que la chef de la harde est certainement la jument a l'aigle.
Emy décida de s'approcher de la chef. Cela fait un moment qu'elle n'a pas discuter avec quelqu'un, ça lui fera du bien et puis elle se pose encore des questions sur se qu'elle a vue a l'instant avec l'aigle. Au petit trop, la solitaire s'approcha pour saluer la chef.
-Bonjour !

Des flashs backs, que des flashs backs ! Des souvenirs, monstrueux. Tu ignores ce qu'est que l'amour paternel et maternel. Tu n'as jamais eu de parents. Te revoyant encore, jeune, avançant dans la neige et tremblotant. En ce remémorant tout cela, tu versas une petite larme. Toi qui aurais voulus connaitre l'amour, la chaleur du corps d'une mère ou d'un père.

Tu sortis de tes pensées, relevant d'un coup sec la tête, pour ne pas paraître faible. Bombant le poitrail, comme d'habitude, tu allais dire une petit salut a ton indien, maintenant chef indien. Le prenant par surprise en avançant lentement, derrière lui, tu lui chatouillas le cou. Le voyant sursauter, avec cet air surpris, tu fit une petite ruade, et commenças a rire de bon cœur. Ah que cela fait du bien, de rire un peux, après avoir été triste.

Laissant l'indien se remettre de ses émotions, tu lui fis une petite colade puis annonças ton départ d'un petit signe de queue. Tu avais une folle envie de sortir, et c'est ce que tu fis. Laissant la charge des indiens au chef. En trottant inconsciemment vers les terres du troupeau de l'Est, diriger par promesse, tu retournais dans tes pensées, profondes comme des abysses.

Le jeune poulain dans la neige, qui était toi te revint encore. Marchant dans la neige, tremblant comme une petite feuille. Mais tu fis bien de vite chasser ses pensées de ta tête. Car c’était bel et bien la deuxième fois, que tu y pensais.

Un peux plus loin, tu vis deux jument. Une Apaloosa et l'autre.. c’était.. Promesse ! C'est a ce moment la, que tu réalisais que tu te tenais présentement sur des terres qui ne sont pas les tiennes, mais celle de la harde de l'Est. Honteux, confus, tu reculais de quelques pas, restas planter la a fixer les deux juments.

[Promesse est une vraie folle, attention aux risques de contamination XD]

Tu contemples ta Harde, fière de la voir si forte, si unie. Ici et là, quelques poulains caracolent joyeusement autour de leur mères. Absorbée par ce spectacle attendrissant, tu n'entends pas le bruit de trot qui se rapproche. Soudain, une voix inconnue lança :

« Bonjour ! »

Tu fis volte-face, les yeux écarquillés de surprise, pour te retrouver nez-à-nez avec une jument appaloosa solitaire.

« AAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !!! » hurles-tu.

Tu restes plantée là, les yeux ronds comme ceux d'un hibou. Les chevaux de la Harde relèvent la tête de l'herbe qu'ils broutaient et t'observent avec étonnement. Tu leur jette un regard et remue les oreille pour leur dire que tout allait bien. Ils te connaissaient bien, depuis le temps... Ils levèrent les yeux au ciel, puis retournèrent à leurs occupations. Tu regardais de nouveau la solitaire, lui adressant un grand sourire.

« Salut, moi c'est Promesse. Et toi ? »

Si l'un des Âgés de la Harde t'avait entendu, il t'aurait certainement reproché de ne pas vouvoyer cette inconnue. Ah, ce qu'ils t'exaspéraient à dire que les Dominants vouvoyaient les autres... La solitaire devait faire un ou deux centimètres de plus que toi au garrot. Elle était bai capée, avec une tête et une croupe blanches comme la neige. Ses crins, qui rivalisaient sans aucun problème en longueur et en beauté avec les tiens, étaient d'un noir profond, comme les tâches sur sa croupe. Son corps mince mais non moins puissant était caramel, et ses yeux étaient comme deux éclats d'ébène. Soudain, un mouvement attira ton attention. Un étalon vous observait. Pour t'être parfois éloignée jusqu'au camp indien, tu avais entendu parler de lui : Pantagone, la monture du Chef. Tu hennis joyeusement pour le saluer.

Relevant la tête, quelque peux surpris pas ce gros hurlement qu'avait pousser la jeune jument dominante. Tu affichas un regard amusé. Tu remuas les oreilles, tout en émettant un petit rire, venant du fond de ta gorge. Un rire assez rauque je doit dire. L'autre jument, aux cotes de Promesse, tu ne la connaît pas. Cependant tu la trouve bien jolie. Belle face blanche, yeux noirs, Apaloosa avec des petites taches brunes. Et les crins brun chocolat aussi. Elle était assez belle mais sans plus.

Tu attendis un long moment qui te parut une éternité, finalement Promesse tournas le regard vers toi, t'adressant un sourire comme pour te dire salut. Tu lui renvoyas le même regard, même sourire charmant. Une legere brise vint soulever tes crins et venir te caresser a rebrousse-poil... tu émis un petit frisson. Tu les regardaient toujours, mais tu finis par détourner le regard.. les juments n'aiment peut-etre pas ça, se fait fixer constamment.

C'est l'hiver, et chaque fois que tu expire, une petite nuée sort de tes naseaux et bouche.

[ en cours ]

[Normalement, c'est à Emy de répondre ^^]

[ ah zut desoler je suis gourde xD ]

[Ben si Emy réponds pas tu pourra le faire de toute façon ^^]

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