Shangaï... Peut-on réellement connaître quelqu'un ?

Shangaï est grand, très très grand. Il dépasse les autres chevaux de cinq à six centimètres au minimum. Puissant, il possède un large poitrail et des membres musclés tout en étant légers et donc relativement fins. Il possède une robe magnifique, d'un brun chocolat aux reflets bronzes. Ses crins lui ont valut son nom de coureur, Burning Wind. Ils possèdent une couleur étonnante, d'un espèce de roux magnifique, enflammé, incandescent, chatoyant. Quand il court, ils semblent s'enflammer, danser, brûler. Pourtant, il n'en est rien. Au bout de chaque pattes il possède une balzane blanche. Sur ses membres droits, elles s'arrêtent à la base inférieur des pâturons, tandis que sur ceux de gauche, elles sont plus longues. Pour son antérieur, elle s'arrête à la hauteur du genou, et pour sa postérieur, un peu en dessous de la cuisse. Mais le plus impressionnant, chez lui, ce sont ses yeux. Ils sont... Étranges, envoûtant, charmeur. Je ne saurais les décrire sans ternir leur image. Ils sont d'un gris... magnifique. Ils rappellent la brume ou le brouillard, mais avec ce léger reflet métallique qui lui est propre. Ils sont envoûtants, charmeurs, et ne reflètent que très peu de sentiment, ce qui est un avantage autant qu'un inconvénient. Au final, je n'ai fait que ternir leur image... Ils sont sublimes, retenez juste cela.

Décrire le caractère de quelqu'un peut s'avérer compliqué, alors imaginez quand ce quelqu'un est lui-même très compliqué à comprendre ! Shangaï est tout d'abord arrogant, moqueur, hautain et égoïste. Il aime se sentir supérieur aux autres, et sait tirer profit de n'importe quelle situation. Il aime prouver sa force et son courage en provoquant les autres, et il sait bien se battre. Mais le plus étonnant chez lui, c'est sa vitesse. Rien de bien spécial pour un cheval de course, n'est-ce pas ? Mais Burning Wind n'a jamais perdu une seule course, malgré son jeune âge. Le plus jeune coureur inscrit dans les courses les plus compliquées, Shangaï s'est fait sa petite réputation, et il en est devenu vaniteux. Mais malgré tous ses défauts, il n'est pas si mauvais pour autant. Mais il ne montre jamais ses qualités. 'Quand quelqu'un voit le bien qui est en toi, il s'attend à ce que tu fasse le bien'... Kesegowaase protégera toujours ses amis... Si seulement il en avait. Au final, Shangaï est imprévisible, souvent froid et très renfermé.

Le silence est complet, ils semblent tous retenir leur souffle. Mon cœur bat rapidement, mais régulièrement, je suis prêt. Mes muscles sont tendus, le temps semble en suspend. Et soudain, la cloche sonne, les portes s'ouvrent, je bondis hors de ma stalle de départ. Je n'ai perdu qu'une ou deux secondes entre l'ouverture et mon élancement, mais c'est trop. J'ai pris du retard. Le temps que je prenne de la vitesse, les autres chevaux sont à une dizaine de longueurs d'avance. Pourtant, je suis capable de les rattraper, je le sais. Si seulement mon cavalier me laisse un tout petit peu plus de jeu dans les rênes... Il ne me faut qu'un centimètre ou deux... Pourtant, il me retient, et j'ai beau donner tout ce que je peux tout en devant garder l'encolure courte, je ne les rattrape pas. Le dernier virage, la dernière ligne droite. Enfin, il me lâche, il me laisse finir le travail. Alors je m'élance de plus belle, rattrapant nettement mon retard. Je parviens à la hauteur du dernier cheval, je le dépasse, j'accélère encore. Plus que quelques centaines de mètres... J'accélère encore, j'allonge mes foulées, je rattrape chaque chevaux un à un. Et enfin, j'arrive à la hauteur du premier. Je lui lance un regard moqueur, il n'aurait jamais dû me provoquer comme il l'a fait avant la course, il mordrait la poussière ! Je m'élance de plus belle, le dépasse, lui jetant volontairement de la terre au visage. Et je franchit la ligne d'arrivée, avec cinq longueurs d'avances.

Je suis né dans un très grand élevage de chevaux de course, je suis le fils d'un coureur très réputé à la retraite, et d'une jument qui n'a jamais couru à cause d'une blessure à l'entraînement, mais qui avait d'excellents ascendants. Je suis né pour courir, et j'adore cela. Pourtant, mon destin changea. À la fin de cette course si importante, un homme vient me chercher. Je ne l'ai jamais vu auparavant, mais il m'emmène, me fait monter dans un van et nous prenons la route. Je ne me suis rendu compte de ce qu'il se passait que plus tard. On m'a volé.
Je me retrouve dans un étrange convoi, mes balzanes camouflées par de la boue sèche, pour tenter de cacher mon identité. Je n'ai rien à faire là... Demain, je devais courir une course importante... Mais j'imagine que ce ne sera pas le cas.
Une nuit, alors que le convoi a fait halte, des coups de feu retentissent. Aussitôt, l'affolement gagne les autres chevaux. Pour ma part, gardant mon calme, je détruis la barrière de bois à laquelle je suis attaché et m'enfuis, profitant de la diversion créés par nos adversaires. Je galope de longues heures durant, d'un galop souple, élancé. Je ne suis pas à pleine vitesse ; j'aurais trop facilement fini par me fatiguer.

Depuis, je vis totalement seul, au milieu de nulle part. J'erre, sans but précis, survivant comme je le peux.

♦ Nom/Surnom : Léyah
♦ Âge : 14 ans
♦ Quels sont les codes ? Déjà mis par un passé plus ou moins lointain
♦ Où as-tu trouvé le forum ? DC de Spartan ~
♦ Comment le trouves-tu ? toujours aussi super !
♦ Autre : J'ai l'ancien formu, vous avez vu ? Boouuh, la crimineeeelle 8D